Krys
Marion Verdier
135 avenue Principale, 97450, Saint Louis
Quand je lui demande ce qui l’a amené à travailler à l’Institut de la Vision, Tual Monfort me répond : « l'œil, ce n'était pas forcément ma motivation principale ». Une position inhabituelle pour quelqu’un qui travaille à l’Institut de la Vision, mais qui s’explique par le profil de l’ingénieur de recherche. Ce physicien de formation s’est spécialisé dans l’optique et la photonique, la science qui permet de générer, contrôler et détecter les particules de lumières que sont les photons.
Sans eux, la science moderne ne serait que l’ombre d’elle-même. Eux, ce sont les modèles et cultures cellulaires. Et celles et ceux qui les élaborent. Ces outils sont devenus incontournables pour l’avancée des connaissances, en ophtalmologie comme dans le reste de la recherche en biologie. Découverte de certains des modèles utilisés à l’Institut de la Vision, avec une des personnes qui les a mis au point, Valérie Forster.
Parce que les prévisions annoncent 50% de la population mondiale myope en 2050, la myopie est devenue un enjeu mondial de santé publique. D’autant que qui dit augmentation des myopies, dit également augmentation des myopies fortes, dont les complications peuvent aller jusqu’à la cécité. Pour tenter d’enrayer cette « épidémie », des solutions existent. Le point avec le Professeur Dominique Brémond-Gignac, chef du service d’Ophtalmologie à l’Hôpital Universitaire Necker-Enfants Malades.
Après des années de recherche, une équipe de l’Hôpital des Quinze-Vingts à Paris a réussi à rendre un œil humain intégralement transparent. Cette technique ouvre la voie à l’étude de la structure du globe oculaire en trois dimensions, au suivi du trajet des fibres nerveuses, des vaisseaux… de quoi faire avancer considérablement notre compréhension du fonctionnement de l’œil normal et pathologique. Explications avec Marie Darche, qui a mis au point le protocole de transparisation.
Marion Verdier
Anne-Laure Perez
Arnaud Pezet